Visite Les Baux-de-Provence: Guide Château, Village & Trésors Cachés

Les Baux-de-Provence s’élèvent sur un éperon calcaire des Alpilles, un village forteresse perché officiellement classé parmi les plus beaux villages de France. Le château en ruines domine la crête, les ruelles étroites sont taillées dans la pierre, et les panoramas s’étendent au loin sur les vallées. Ici se mêlent murailles médiévales, village perché et culture gastronomique provençale dans un décor compact et spectaculaire.

Je suis arrivée avec mon mari en camping-car depuis Bagnols-en-Forêt, directement depuis l’autoroute. Nous avons contourné la base du rocher avant de nous garer un peu plus bas, après le village, là où les parkings plus spacieux pouvaient accueillir notre véhicule. Même en hiver, il a fallu un peu de temps pour trouver une bonne place, mais le tarif était correct et la montée à pied facile. Depuis la route, les falaises ressemblaient à un nid d’aigle, haut perché et bien protégé. Avant même de descendre du camping-car, nous savions que ce ne serait pas une halte ordinaire.

In this travel guide, I will show you how to make the most of your visit to Les Baux-de-Provence. You will find the history that shaped the village, the best things to do in Les Baux-de-Provence, from the Château des Baux-de-Provence to its quiet chapels, and the practical details every visitor needs. I will share first-hand tips on how to get there, where to park, when to go, and how long to stay. You will also find advice on where to eat, where to taste the region’s famous AOP olive oils and wines, and where to sleep nearby. This is the most detailed guide for anyone planning to visit Les Baux Provence.

Dans ce guide de voyage, je vais vous montrer comment profiter pleinement de votre visite à Les Baux-de-Provence. Vous découvrirez l’histoire qui a façonné le village, les meilleures choses à faire à Les Baux-de-Provence, du Château des Baux-de-Provence à ses chapelles discrètes, ainsi que tous les détails pratiques indispensables. Je partagerai des conseils personnels pour savoir comment y accéder, où se garer, quand venir et combien de temps rester. Vous trouverez aussi des recommandations sur où manger, où déguster les fameuses huiles d’olive AOP et les vins AOP des Baux-de-Provence, ainsi que où dormir à proximité.

Ceci est le guide le plus complet pour toute personne qui prévoit de visiter Les Baux de Provence.

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Vue panoramique du Château des Baux-de-Provence, forteresse médiévale perchée sur un rocher dans les Alpilles, avec ses murailles et le paysage environnant.
Le Château des Baux-de-Provence domine l’éperon rocheux des Alpilles, ses murailles et ses tours surveillant encore la vallée en contrebas. Explorer cette vaste forteresse médiévale des Baux donne aux visiteurs une idée de l’ampleur et de la puissance du château Les Baux de Provence.

Pourquoi visiter Les Baux-de-Provence? Les Baux Histoire

Les Baux-de-Provence histoire s’étend bien au-delà de sa forteresse en ruines. L’éperon rocheux est un site stratégique depuis l’Antiquité. Au Ier siècle av. J.-C., le général romain Caius Marius y établit un camp militaire pour se protéger des tribus envahissantes. Une stèle funéraire, connue sous le nom de stèle des Trémaïe, fut retrouvée au pied du rocher. Elle représente trois personnages grandeur nature, identifiés comme Marius, son épouse Julia (tante de Jules César) et la prophétesse Marthe. La tradition chrétienne a ensuite réinterprété la scène comme celle des Trois Maries en Provence, qui, selon la légende, auraient abordé en Camargue pour apporter le christianisme en Provence.

Après la chute de l’Empire romain, des chrétiens chassés par les Wisigoths établirent le premier village sur ce site. Au Xe siècle, la Provence était sous la dynastie des Bosonides dans le Saint-Empire romain germanique, puis bientôt les Seigneurs des Baux prirent de l’importance. Ils revendiquaient leur descendance de Balthazar, l’un des Rois mages, et adoptèrent l’étoile de la Nativité sur leurs armoiries. Leur pouvoir s’étendit grâce aux droits seigneuriaux, aux péages sur les ponts et rivières et aux sites fortifiés à travers la Provence.

Au XIVe siècle, alliées au comte de Provence à Naples, des branches cadettes de la dynastie s’installèrent en Italie sous le nom de del Balzo, devenant de puissants nobles qui épousèrent des membres de la famille royale napolitaine.

Les guerres baussenques du XIIe siècle marquèrent l’ambition de la dynastie des Baux, avec une forteresse soumise à des sièges répétés, dont celui de 1161 par le comte de Barcelone. Au XIIIe siècle, la Maison des Baux atteignit son apogée, envoyant des ambassadeurs auprès du pape et obtenant le titre de sénéchal de Provence. Des figures comme Barral des Baux firent de la cour un centre de la culture occitane. Les dames de la famille présidaient aux fameux cours d’amour en Provence, tribunaux ludiques qui débattaient des règles de la romance et inspirèrent les poètes troubadours de Provence, influence reprise plus tard par Pétrarque, Victor Hugo et Frédéric Mistral.

La fortune de la dynastie déclina aux XIVe et XVe siècles. Hugues IV des Baux s’allia de trop près à la reine Jeanne de Naples, ce qui conduisit à son assassinat en 1354 et à l’affaiblissement de la famille. Le château fut assiégé à quatre reprises dans les décennies suivantes. Alix des Baux, héritière enfant, subit le règne violent de son oncle Raymond de Turenne en Provence, surnommé le Fléau de Provence. À sa mort en 1413, elle régna enfin en paix pendant treize ans. Mais sa disparition sans héritiers en 1426 marqua la fin de la Maison des Baux. La Provence fut annexée à la couronne de France en 1482 et Les Baux devinrent une baronnie.

À la Renaissance, des personnalités comme Anne de Montmorency, baron des Baux de 1528 à 1565, renforcèrent l’importance du site. Proche du roi François Ier, il défendit la Provence contre Charles Quint, et le roi récompensa les habitants en leur accordant des droits de marché.

Plus tard, durant les guerres de Religion, le village fit preuve d’une tolérance exceptionnelle sous le gouverneur Honoré des Martins, jusqu’à ce que son successeur expulse les protestants. La forteresse se retrouva impliquée dans les grands conflits européens du XVIIe siècle. En vertu du traité de Péronne en 1641, la famille Grimaldi Les Baux-de-Provence s’allia à la France contre l’Espagne. En 1642, dans le cadre de cette alliance, Louis XIII leur accorda le Marquisat des Baux, un lien qui perdure encore aujourd’hui.

Depuis 1642, la famille Grimaldi de Monaco Marquis des Baux porte ce titre honorifique. La Révolution française de 1791 abolit les privilèges aristocratiques et les princes de Monaco perdirent leurs possessions aux Baux. Le domaine fut réintégré à la France, bien que la chapelle du château revînt plus tard à la famille Grimaldi. Malgré la perte des terres, le lien symbolique entre Monaco et Les Baux demeura fort.

Le titre continue à être transmis aux héritiers monégasques. Le prince Albert II fut titré Marquis des Baux à sa naissance en 1958 et vint au village en 1982 avec la princesse Grace pour recevoir les clés de la forteresse. Son père, le prince Rainier III, avait offert en 1960 de nouveaux vitraux à la chapelle pour marquer la naissance d’Albert. Le lien s’est renouvelé récemment : le prince Albert II est revenu pour une visite officielle en 2012, et en 2014, son fils, le prince héréditaire Jacques, hérita du titre de Marquis des Baux. Ce lien durable unit la forteresse médiévale de Provence à l’une des dynasties les plus célèbres d’Europe.

L’histoire de Les Baux-de-Provence s’est poursuivie à l’époque moderne. Au XIXe siècle, on y découvrit la bauxite Les Baux, qui donna son nom au minerai servant à produire l’aluminium. À la même époque, le poète Charloun Rieu et des écrivains comme Frédéric Mistral, Prosper Mérimée et Alexandre Dumas trouvèrent leur inspiration dans les ruines, tandis que peintres et poètes contribuèrent à redonner au village sa réputation de site romantique. Au XXe siècle, des artistes comme le typographe Louis Jou, le peintre Yves Brayer et Jean Cocteau participèrent à sa renaissance culturelle. Jou, installé définitivement en 1940, restaura l’Hôtel Renaissance Jean de Brion et fonda la Fondation Louis Jou, qui assura sa réputation d’Architecte du Livre.

Pour moi, le village médiéval Provence des Baux-de-Provence est un musée à ciel ouvert. Nous l’avons visité à la fin de l’hiver, et au coucher du soleil, la plupart des visiteurs étaient déjà partis. Le silence emplissait les ruelles de pierre, et l’écho des pas sur les pavés permettait d’imaginer les vies qui avaient franchi ces portes au fil des siècles. Cette combinaison de grande histoire, d’architecture dramatique et d’atmosphère intemporelle est ce qui fait de Les Baux-de-Provence une destination à ajouter absolument à votre itinéraire.


Préparer sa visite à Les Baux-de-Provence

Une bonne préparation rendra votre voyage à Les Baux de Provence plus fluide et bien plus agréable. C’est l’un des villages perchés de Provence les plus visités. Savoir quand venir, combien de temps rester et où se garer peut faire toute la différence.

Fleurs blanches d’amandier en plein épanouissement au village médiéval des Baux-de-Provence, sous un ciel bleu clair en février.
Dès la mi-février, les arbres commencent à fleurir autour de Les Baux-de-Provence, apportant une touche printanière au décor rocheux de la forteresse médiévale Les Baux. Les fleurs encadrent le village de pierre et font de cette période l’un des moments les plus magiques pour le visiter.

Meilleure période pour visiter Les Baux de Provence

Le meilleur moment pour visiter Les Baux de Provence est au printemps ou en automne, quand le temps est agréable et que la foule est moins dense. En été, il peut faire très chaud et les ruelles étroites se remplissent vite d’excursionnistes. En hiver, l’ambiance est plus calme, mais certains services ferment.

Quand je suis venue à la mi-février, le soleil était assez chaud pour que mon mari enlève sa veste, mais dès qu’il a disparu derrière la colline, la température est tombée et l’air est devenu frais. Pour les expatrié·e·s vivant à proximité, l’hiver et le début du printemps sont souvent les meilleures saisons pour profiter d’une belle lumière et de moins de visiteurs.


Combien de temps pour visiter Les Baux-de-Provence

La plupart des voyageur·se·s consacrent une demi-journée à une journée entière. Nous sommes restés quelques heures, ce qui suffisait pour explorer les ruines du château Les Baux de Provence, se promener dans le village médiéval Provence et admirer les panoramas. Si vous ajoutez le spectacle immersif des Carrières de Lumières Les Baux, prévoyez une journée complète. Passer une nuit sur place est une bonne idée si vous souhaitez profiter du village une fois les foules parties, mais beaucoup le découvrent lors d’une excursion d’une journée.


Billets et horaires à Les Baux

L’entrée au Château des Baux-de-Provence commence à partir de 7 €. C’est gratuit pour les enfants de moins de 7 ans et pour les personnes en situation de handicap. Pour un bon rapport qualité-prix, pensez au Pass Baux-de-Provence, qui inclut le Château et les billets Carrières de Lumières. Le pass est valable 48 h et coûte 21 € plein tarif, avec réductions possibles. Il donne aussi droit à 50 % de réduction pour le musée Yves Brayer. La plupart des sites ouvrent vers 9h30 et ferment en fin d’après-midi, mais les horaires de Les Baux varient selon la saison.


Camping-car stationné près du Château des Baux-de-Provence, sur la route des Alpilles, avec vue sur les rochers et la forêt environnante.
Nous sommes arrivés avec notre camping-car, Play Mobile. Nous nous sommes garés en contrebas du château Les Baux de Provence avant de monter explorer la forteresse médiévale Les Baux. Même en hiver, le parking était fréquenté, mais abordable et sûr, ce qui en faisait une option pratique pour une excursion d’une journée à Les Baux-de-Provence.

Parking à Baux Provence

Plusieurs parkings se trouvent à l’extérieur du village. Ils sont payants mais à prix raisonnable, avec des emplacements assez grands pour accueillir les camping-cars. Nous avons garé le nôtre en contrebas près de la Porte d’Eyguières. Même hors saison, il a fallu attendre pour trouver une place, alors en plein été, mieux vaut arriver tôt dans la journée.

Le village médiéval Provence est entièrement piéton. Comptez une courte marche en montée depuis les parkings.


Est-ce que Les Baux-de-Provence vaut le détour ?

Absolument. C’est l’un des plus spectaculaires plus beaux villages de France Les Baux, officiellement reconnu. Les Baux-de-Provence histoire, ses ruines impressionnantes et ses attractions culturelles, associées à la gastronomie et aux vins provençaux, en font une destination qui séduit autant les voyageur·se·s de passage que les expatrié·e·s désireux d’explorer en profondeur.

Astuce voyage Les Baux-en-Provence : arrivez le matin pour trouver plus facilement une place de parking et profiter de la fraîcheur, puis restez jusqu’en fin d’après-midi pour admirer la lumière sur les Alpilles quand les excursionnistes commencent à repartir.


Visiter le Château des Baux-de-Provence

Le Château des Baux-de-Provence domine fièrement le village et le rocher sur lequel il est perché. Même en ruines, il reste l’un des plus impressionnants châteaux médiévaux de France. À son apogée au Moyen Âge, il était à la fois une forteresse défensive et un symbole de l’indépendance des seigneurs des Baux. Se promener aujourd’hui sur le site, guidé par l’audioguide et les panneaux explicatifs, redonne vie à chaque pierre. Depuis les remparts, le regard s’étend sur les Alpilles, la plaine de la Crau, la Camargue et, lors des journées d’hiver les plus claires, jusqu’au mont Ventoux.

Panneau d’information avec plan détaillé du Château des Baux-de-Provence, indiquant les remparts, chapelles et tours pour les visiteurs.
Un plan détaillé du château Les Baux de Provence met en évidence les vestiges de la forteresse, les chapelles, les engins de siège et les terrasses panoramiques. Il aide les voyageurs à organiser leur visite de ce qui demeure l’un des châteaux médiévaux les plus marquants de France.

L’histoire architecturale du Château des Baux

L’éperon rocheux de Les Baux-de-Provence histoire offrait un cadre idéal pour l’édification d’une forteresse médiévale Les Baux parmi les plus redoutables du royaume. Protégé par des falaises presque impossibles à escalader, le site promettait l’échec à tout assaillant. Avant la construction de la forteresse, le rocher n’abritait que quelques habitations troglodytiques creusées dans le calcaire.

Les premières traces d’un château remontent au Xe siècle, lorsque la terre appartenait à la famille des Pans. Au XIIe siècle, une place forte fortifiée s’éleva sur le plateau, équipée de défenses stratégiques pour surveiller les Alpilles. De cette première forteresse, seule subsiste la chapelle, qui conserve encore les traits de son architecture romane.

Au XIIIe siècle, le Château des Baux se transforma d’un poste militaire en résidence principale des Seigneurs des Baux. Des salles d’habitation, un colombier, des fours et le grand donjon métamorphosèrent la forteresse en véritable domaine seigneurial. Au XIVe siècle, les seigneurs étendirent leur influence jusqu’en Italie, suivant les comtes de Provence devenus rois de Naples. En leur absence, dynasties rivales et capitaines ambitieux se disputèrent le contrôle du château. En 1355, Robert de Duras s’en empara, contraignant Raymond IV des Baux à assiéger sa propre demeure pour la reprendre. Durant les cinquante années suivantes, la forteresse subit quatre grands sièges, au rythme des rivalités entre maisons nobles et des changements d’allégeance envers le Pape.

Parmi les épisodes les plus mouvementés figure celui de Raymond de Turenne Provence, tuteur de Dame Alix des Baux. En 1372, il s’empara du château, défia les papes d’Avignon et mena la guerre à travers la Provence. Deux campagnes coûteuses, en 1393 et 1396, furent nécessaires pour l’expulser de cette forteresse jugée « imprenable ».

La mort sans héritier de Dame Alix des Baux en 1427 marqua la fin de la Maison des Baux. La Provence passa bientôt sous domination française et, dès le XVe siècle, les rois de France entreprirent de démanteler le château afin d’éviter qu’il ne redevienne un bastion rebelle. Les gouverneurs successifs délaissèrent le donjon médiéval et bâtirent, au XVIe siècle, une résidence Renaissance à l’intérieur des murailles.

Le XVIIe siècle porta le coup final. En 1631, les troupes royales assiégèrent la place forte. En 1633, sur ordre du cardinal de Richelieu et de Louis XIII, les tours et les remparts furent démolis à la poudre. Paul Reboul, maître-maçon de Tarascon, supervisa la destruction de ce qui avait été l’une des plus grandes forteresses du Midi de la France.

Après la Révolution française, le site tomba en ruines. La population du village médiéval Provence passa de 3 500 habitants en 1793 à seulement 400 en 1800. L’éperon rocheux fut presque déserté jusqu’au XXe siècle, lorsque les efforts de valorisation patrimoniale changèrent son destin. Classé Monument Historique en 1904, le château a depuis fait l’objet de restaurations partielles. Les recherches archéologiques se poursuivent malgré des siècles d’extraction de pierre, d’éboulements et de destructions. Depuis 1998, Les Baux de Provence figure parmi les Plus Beaux Villages de France Les Baux, consolidant son rôle de trésor historique et de haut lieu du tourisme dans les Alpilles.


Intérieur et vue verticale du donjon du Château des Baux-de-Provence, montrant les murs de pierre médiévaux et la falaise dominant la vallée des Alpilles.
Le donjon du château Les Baux de Provence, taillé dans la roche au XIIIᵉ siècle, abritait autrefois la résidence seigneuriale sur quatre niveaux. Même en ruines, ses murs imposants rappellent aux visiteurs la force et l’ambition de la forteresse médiévale Les Baux.

Tours, donjon & cours

Le donjon du Château des Baux-de-Provence, creusé directement dans la roche au XIIIᵉ siècle, constituait le cœur de la demeure seigneuriale. Cet imposant donjon du château Les Baux de Provence s’élevait sur quatre niveaux distincts, chacun ayant une fonction précise. L’appartement de la tour basse, couronné d’une voûte ogivale située à six mètres au-dessus du sol, servait de salle publique où se tenaient assemblées et cérémonies. Au-dessus, le premier étage, haut de dix mètres, accueillait les chambres nobles utilisées comme espaces de repos.

Au deuxième étage, trois vastes salles aux plafonds de six mètres étaient réservées aux réceptions. Ces espaces pouvaient être chauffés par une cheminée monumentale, permettant aux seigneurs et dames de Baux-de-Provence d’organiser banquets et audiences même durant les rigueurs hivernales. Le troisième étage abritait la chambre privée du seigneur, encore reconnaissable aujourd’hui grâce à deux fenêtres subsistantes qui s’ouvraient autrefois sur des vues imprenables des Alpilles. Un mur conserve une décoration sculptée, dont une représentation de saint Georges terrassant le dragon, rappel de la ferveur religieuse médiévale et des idéaux chevaleresques.

Ce qui distingue ce donjon des autres châteaux médiévaux de France, c’est la richesse de sa décoration. Toutes les salles voûtées étaient autrefois ornées de consoles polychromes sculptées en forme de têtes humaines. Les murs eux-mêmes étaient peints de motifs géométriques éclatants qui devaient éblouir les visiteurs entrant dans la résidence. Même en ruine, le donjon du Château des Baux-de-Provence témoigne de la richesse, de l’autorité et d’un goût pour l’art qui rivalisait avec sa puissance stratégique.

Tout près, la Tour Sarrasine offrait un poste d’observation sur toute la vallée, rappel du rôle stratégique du village médiéval Provence face aux raids sarrasins.

Visiteur dans les Salles Basses du Château des Baux-de-Provence, avec murs taillés dans la roche et passerelle métallique d’exposition.
Les Salles Basses du château Les Baux de Provence abritaient autrefois les cuisines, les caves et les ateliers des forgerons qui fabriquaient armes et outils. Utilisées plus tard comme carrières au XIXe siècle, ces salles taillées dans la roche demeurent une partie saisissante de la forteresse médiévale Les Baux.

La première et la seconde basse-cour révèlent comment le site fonctionnait au quotidien en tant que forteresse et village. Ici, les soldats se rassemblaient, les animaux étaient gardés et les provisions stockées pour résister aux sièges.


Voûtes gothiques et détails sculptés de la chapelle Sainte-Catherine au Château des Baux-de-Provence, avec ruines de pierre et bas-relief exposé.
La chapelle Sainte-Catherine, édifiée au XIIe siècle puis rénovée dans le style gothique, est l’un des vestiges les plus anciens du Château des Baux-de-Provence. Ses arcs romans et ses voûtes d’ogives reflètent à la fois la piété et le prestige des seigneurs des Baux.

Chapelles & vie spirituelle

La chapelle Sainte-Catherine est l’un des vestiges les plus anciens et les plus remarquables du Château des Baux-de-Provence. Construite au XIIe siècle dans le style roman et initialement dédiée à Sainte Marie, elle se dressait près de l’entrée du château, protégeant symboliquement les seigneurs des Baux et servant de rempart spirituel contre les ennemis. La chapelle avait également un rôle pratique : lieu de sépulture de la famille et centre administratif où un chanoine gérait les biens du seigneur, enregistrait dons et achats, et conservait archives judiciaires et titres de propriété.

Au XVe siècle, la chapelle était richement dotée : tapisseries, peintures, ornements sacerdotaux, livres liturgiques et même un petit orgue offert par le prieuré carme d’Arles. Alix des Baux, la dernière Dame des Baux, aurait assisté à la messe depuis un petit oratoire en bois orné de tapis et de coussins de soie brodés d’argent. Au XVIe siècle, la chapelle fut rénovée dans le style gothique flamboyant, avec des voûtes rehaussées de liernes et tiercerons raffinés. Ce mélange d’éléments romans et gothiques demeure un témoin visible de la Les Baux-de-Provence histoire.

À une époque indéterminée, la chapelle fut redédiée à Sainte Catherine, sans qu’on sache s’il s’agissait de Catherine d’Alexandrie, vierge martyre érudite vénérée par les croisés, ou de Catherine de Sienne, canonisée en 1461 pour son rôle dans l’unification de l’Église lors du schisme papal. Ce changement de nom pourrait dater de la Renaissance ou des guerres de religion. Autrefois ouverte directement sur la cour principale du château par sa porte nord, la chapelle se situait au cœur de la vie spirituelle et politique des Baux de Provence, liant dévotion, gouvernance et prestige à l’intérieur des murailles.

L’un des récits les plus émouvants liés au Château des Baux-de-Provence est la légende de Barbe Les Baux, une princesse du XIIIe siècle de la Maison des Baux. À vingt ans, elle fut promise à son cousin Guilhem d’Estoc, qui chanta sa beauté en attendant trois ans leur mariage. Mais à son retour, Guilhem la trouva frappée de fièvre. Elle mourut devant lui, et son chagrin l’emporta aussitôt.

Alors que son cercueil allait être scellé, Barbe reprit vie. Sauvée d’une inhumation prématurée, elle apprit la mort de Guilhem et jura de ne jamais épouser un autre. Elle entra au couvent de Notre-Dame de Nazareth à Aix. À sa mort, son corps fut ramené à la forteresse médiévale Les Baux et déposé dans la chapelle Sainte-Catherine, auprès du tombeau de Guilhem, accomplissant ainsi son dernier vœu.

À côté de la chapelle Sainte-Catherine, la chapelle Saint-Blaise et la chapelle des Pénitents Blancs prolongent l’héritage religieux du village médiéval Provence. La chapelle des Pénitents Blancs, construite au XVIIe siècle, servait de lieu de réunion à la confrérie des Pénitents Blancs. Aujourd’hui utilisée pour des expositions et événements culturels, sa façade simple et son intérieur paisible gardent l’esprit de dévotion qui imprégnait la vie villageoise.

Datant du XIIe siècle, la chapelle Saint-Blaise appartenait autrefois à la corporation des tisserands, qui vénéraient Saint Blaise comme leur patron. Ses murs de pierre sobre et ses fresques gothiques témoignent de la profondeur des traditions artisanales des Baux. Y entrer, c’est comme pénétrer un fragment de la spiritualité médiévale.

Dans le village se trouve aussi l’église Saint-Vincent Les Baux, partiellement creusée dans la roche des Alpilles et mêlant pierre naturelle et ajouts gothiques. Construite au XIIe siècle puis agrandie, sa nef sobre et ses vitraux colorés dégagent une atmosphère sereine. L’église demeure un repère central du village, encore utilisée aujourd’hui pour les offices et concerts.


Machines de guerre & Ingénierie militaire

Le château Les Baux de Provence expose une collection remarquable de machines de guerre reconstituées, illustrant à quel point l’art militaire médiéval pouvait être sophistiqué.

Trébuchet médiéval reconstitué au Château des Baux-de-Provence, avec panneau explicatif sur son fonctionnement et usage du XIIIe au XVIe siècle.
Un trébuchet grandeur nature se dresse dans l’enceinte de la forteresse médiévale Les Baux, rappelant comment les seigneurs défendaient jadis leur pouvoir. Les visiteurs peuvent admirer cette impressionnante reconstitution en explorant le château Les Baux de Provence et ses vues panoramiques sur les Alpilles.

Le trébuchet

Le trébuchet reconstitué et exposé au Château des Baux-de-Provence est le plus grand de France, atteignant seize mètres de haut et pesant près de dix tonnes. Contrairement aux modèles plus traditionnels actionnés par un système de treuil, cette machine est équipée d’une poutre rotative, ce qui en fait une pièce unique d’ingénierie médiévale ramenée à la vie sur le plateau des Baux de Provence.

Cette arme de siège était la plus puissante de son époque, conçue pour fracasser des murs de pierre épais de plusieurs mètres. Avec une précision remarquable, elle pouvait projeter des boulets de pierre de 140 kilos à plus de 200 mètres de distance. La taille de l’engin défie presque l’imagination, jusqu’à ce que l’on se tienne sous sa structure et que l’on imagine l’impact tonitruant de chaque projectile.

La mécanique est ingénieuse. Une tige massive est contrebalancée par un lourd caisson, ou huche, tandis qu’une poche à l’autre extrémité contient la pierre. Pour préparer un tir, les servants faisaient pivoter la poutre afin de tendre la corde et d’abaisser la poche. Une fois la pierre placée à l’intérieur, la tige était bloquée avec une cheville attachée à une corde. Au signal du maître artilleur, la corde était tirée, la cheville libérée et le contrepoids lâché, projetant la tige vers l’avant avec une force explosive.

L’effet de levier donnait à la pierre une puissance de frappe dévastatrice, même si la complexité du réarmement limitait la cadence de tir à environ deux coups par heure. Déplacer et actionner la machine nécessitait une équipe de soixante hommes, rappelant combien l’organisation jouait un rôle crucial dans la guerre médiévale.

L’histoire du trébuchet remonte à l’Orient. Les croisés rapportèrent ce concept en Europe au XIIe siècle après l’avoir découvert en Orient, où les Maures, en collaboration avec des architectes arméniens, avaient perfectionné cette arme. Sa réputation redoutable se répandit rapidement et, tout au long du Moyen Âge, elle devint l’un des engins de siège les plus craints d’Europe, redouté sous le surnom de Warwolf / Loup de Guerre.

Fait Méconnu : Même le nom raconte une histoire. Trébuchet vient du mot occitan trébucca, qui signifie ce qui apporte des ennuis. En français moderne, il subsiste dans le verbe trébucher, signifiant tomber, perdre l’équilibre, un écho parlant de la manière dont ces machines ont autrefois mis à genoux des châteaux et des forteresses entières.

Bélier médiéval en bois reconstitué au Château des Baux-de-Provence, sous un abri triangulaire, avec des visiteurs observant la machine de siège.
Le bélier de la forteresse médiévale Les Baux montre comment les assaillants brisaient autrefois les lourdes portes et murailles. Placé face aux ruines du château Les Baux de Provence, il rappelle de manière saisissante l’art de la guerre médiévale en Provence.

Le bélier

Le bélier de siège, fut l’une des machines les plus directes et brutales du Moyen Âge. Son unique fonction était de défoncer les lourdes portes en bois et même les remparts de pierre des villes fortifiées et des châteaux. Au cœur de la machine se trouvait une énorme poutre de bois, ferrée d’une tête de métal, suspendue horizontalement à des chaînes afin de pouvoir osciller librement. Des équipes d’assaillants la manœuvraient d’avant en arrière avec une cadence implacable, chaque coup entamant les défenses jusqu’à ce qu’une brèche s’ouvre.

Parce qu’il devait être amené tout près des murailles, le bélier restait sans cesse exposé aux flammes, aux pierres et aux liquides bouillants jetés par les défenseurs. Pour contrer ces attaques, il était abrité par une lourde charpente de bois recouverte de planches épaisses. Cette structure était ensuite protégée par diverses couches de matériaux (peaux d’animaux trempées dans l’eau, gazon, fumier ou encore terre fraîche) capables d’absorber les projectiles et d’empêcher la propagation des flammes. Le résultat ressemblait à une forteresse miniature en mouvement, avançant pas à pas vers les portes d’un château.

En se tenant devant le bélier du Château des Baux-de-Provence, on mesure l’effort physique et le courage qu’il exigeait. Chaque avancée signifiait affronter flèches, pierres et poix enflammée venues d’en haut, tout en œuvrant ensemble sous un abri sombre et suffocant. C’était une machine de siège qui réclamait à la fois un savoir-faire d’ingénierie et la détermination brute de dizaines d’hommes prêts à la pousser jusqu’à ce que les murailles cèdent enfin.

Reconstitution de bricoles médiévales au Château des Baux-de-Provence, avec grandes structures en bois devant les remparts de la forteresse.
La bricole à la forteresse médiévale Les Baux montre comment les défenseurs lançaient autrefois pierres et projectiles sur les assaillants. Cette rare reconstitution au château Les Baux de Provence est l’une des démonstrations les plus impressionnantes de la défense médiévale en France.

La bricole

La bricole est une machine de siège plus petite, mais tout aussi fascinante. Contrairement aux énormes engins conçus pour abattre les murailles, la bricole était avant tout une arme défensive antipersonnel, installée sur les remparts des châteaux ou des villes fortifiées. Son rôle était de bombarder les assaillants dès qu’ils apparaissaient en vue, en faisant pleuvoir pierres et projectiles avant qu’ils ne puissent forcer les portes.

La bricole raconte aussi une histoire sociale importante. Comme les hommes d’une garnison étaient généralement affectés aux arcs, arbalètes et autres armes portatives, ce sont souvent des femmes qui maniaient la bricole. Il fallait une vingtaine de personnes pour tirer les cordages, et des récits contemporains décrivent des groupes de femmes alignées sur les remparts, tirant à l’unisson pour lancer la prochaine salve. Une équipe expérimentée pouvait atteindre une cadence de tir d’un coup par minute. Avec une portée de quatre-vingts mètres, cette succession rapide de projectiles suffisait à décimer une charge de cavalerie ou à disperser des formations d’infanterie avant qu’elles n’atteignent les murs.

Historiquement, la bricole est l’un des plus anciens engins de siège, apparu dès le VIIIᵉ siècle. C’est une bricole très similaire à celle reconstituée ici qui tua Simon de Montfort lors du siège de Toulouse en 1218, un tournant dans la Croisade des Albigeois. Cet épisode conféra à l’arme une place durable dans la mémoire médiévale.

Dans son fonctionnement, la bricole ressemblait beaucoup au couillard, une catapulte à traction. Elle pouvait projeter des pierres de la taille d’un boulet de canon pesant jusqu’à douze kilos. Quand les munitions de pierre venaient à manquer durant un siège, les défenseurs improvisaient avec ce qu’ils trouvaient autour d’eux. Même son nom reflète ce caractère : le mot bricole vient de l’italien bricola, signifiant fabriqué sur place. En français, il survit dans l’expression s’attirer des bricoles, une évocation toute trouvée du malheur qui attendait quiconque se trouvait sous la grêle meurtrière de la bricole.

Baliste médiévale en bois exposée au Château des Baux-de-Provence, devant les murailles de la forteresse, avec le paysage des Alpilles en arrière-plan.
La baliste exposée dans la forteresse médiévale Les Baux montre comment les défenseurs lançaient autrefois d’énormes traits avec précision. Installée dans le château Les Baux de Provence, elle contribue à l’atmosphère d’ingénierie médiévale, sublimée par les vues sur les Alpilles.

La baliste

La baliste est une immense arbalète médiévale conçue pour la précision. Contrairement au trébuchet qui projette des pierres avec une force brute, une baliste lance de longs traits lourds sur une trajectoire droite et exacte. Au Château des Baux-de-Provence, elle illustre le besoin de tirs ciblés de la forteresse plutôt que de puissance destructrice contre les murs.

Un cadre rigide en bois maintient deux bras d’arc reliés par une corde ou un câble solide. Les servants utilisent un treuil ou un cabestan pour tirer la corde en arrière et la verrouiller grâce à une gâchette. Le trait repose dans un guide central. Lors du tir, l’énergie accumulée dans les bras propulse le projectile vers l’avant avec vitesse et maîtrise. Une équipe entraînée peut recharger plus rapidement qu’un équipage de trébuchet, car elle manipule un seul trait et non un lourd boulet de pierre.

Sur les remparts, la baliste excellait dans les combats anti-personnels et les contre-attaques de siège. Elle éliminait les ingénieurs, neutralisait les arbalétriers ennemis et endommageait les échelles de siège ou les mantelets légers à moyenne portée. La précision dépendait d’un alignement minutieux et d’une tension régulière, tandis que la fiabilité exigeait du bois de qualité, des cordes en chanvre ou en tendon bien entretenues, ainsi qu’un entraînement constant.

Vue de près, la baliste révèle à quel point la guerre médiévale pouvait être scientifique. Au-delà des engins massifs, il s’agissait aussi de force mesurée, d’équipes disciplinées et de résultats reproductibles. Ce mélange d’ingénierie et de savoir-faire fait partie de ce qui rend aujourd’hui les défenses de Les Baux de Provence si captivantes à explorer.


Ruines de la cour du Château des Baux-de-Provence, avec murs fortifiés, arcs de pierre et blocs rocheux au cœur de la forteresse médiévale.
La cour du Château des Baux-de-Provence reliait autrefois chapelles, ateliers et donjon. Aujourd’hui, les murs et les arches de pierre révèlent l’ampleur de la vie quotidienne au sein de la forteresse médiévale Les Baux.

La vie quotidienne au château

Sous les grands appartements d’apparat des seigneurs se trouvaient les salles basses, une série de pièces taillées directement dans la roche. Ces espaces inférieurs formaient l’ossature pratique de la vie quotidienne au château Les Baux de Provence. À proximité immédiate de la résidence se trouvaient les cuisines et les celliers, où nourriture et boissons étaient stockées et préparées. Plus loin, des ateliers bourdonnaient d’artisans au service des besoins du château. Les forgerons façonnaient des armes pour la guerre et la chasse, tandis que d’autres artisans entretenaient outils et équipements. Ces salles rappellent que derrière la grandeur du donjon et des chapelles se cachait le rythme constant du service domestique et du travail spécialisé.

Dans ces chambres souterraines, les provisions de longue durée étaient soigneusement gérées. De vastes silos à grain taillés dans la roche abritaient les réserves céréalières, tandis qu’une grande citerne collectait et conservait l’eau de pluie. Ensemble, ils permettaient à la garnison de résister à des sièges durant des semaines, voire des mois. La Maison du four, boulangerie du château, ajoutait un autre niveau d’autosuffisance. Ici, le pain était cuit chaque jour, ses fours réchauffant ces pièces autrement froides et sombres. Parcourir ces lieux aujourd’hui rappelle qu’une forteresse n’était pas seulement un lieu de stratégie, mais aussi une communauté vivante qui dépendait de la régularité et de la routine.

Ces salles utilitaires racontent aussi une histoire plus tardive. Au XIXe siècle, lorsque le château avait depuis longtemps perdu son rôle militaire, certains espaces creusés dans la roche furent exploités comme carrières de pierre. L’extraction transforma les sols et surfaces d’origine, effaçant les traces d’usages médiévaux et laissant les cicatrices du travail industriel. Ce mélange de domesticité médiévale et d’industrie du XIXe siècle fait des salles basses un témoignage singulier de la façon dont chaque époque a inscrit sa marque dans la même roche. En se tenant ici, entre carrières et cuisines, il est facile de voir combien la vie de Les Baux de Provence était faite de strates, de résilience et d’adaptations constantes.

Pigeonnier médiéval taillé dans la pierre au Château des Baux-de-Provence, intégré aux murailles de la forteresse, avec arc et niches.
Le pigeonnier du château Les Baux de Provence illustre comment les pigeons jouaient plusieurs rôles dans la vie médiévale : fournir de la viande, de l’engrais et parfois transporter des messages. Creusé dans la roche de la forteresse médiévale Les Baux, il compte parmi les vestiges les plus évocateurs du village médiéval Provence.

À l’extérieur, dissimulé dans la roche du Château des Baux-de-Provence, se trouve un espace qui parlait autrefois davantage de privilège que n’importe quelle salle de banquet : le pigeonnier. En Provence médiévale, le droit d’élever des pigeons était réservé à la noblesse, à la fois signe de statut et ressource pratique. Ce privilège ne prit fin qu’à la fin du XVIIe siècle, bien après que les seigneurs des Baux eurent profité des avantages qu’il offrait.

Les pigeons étaient un mets délicat sur la table seigneuriale, mais leur utilité allait bien au-delà. Leurs fientes enrichissaient les champs et les oliveraies qui s’étendaient au pied des remparts, faisant du pigeonnier un moteur agricole autant qu’un garde-manger. Quelques oiseaux choisis portaient des messages à travers la Provence, volant avec une rapidité et une fiabilité qu’aucun cavalier ne pouvait égaler. C’était un système de communication à très faible risque d’interception.

L’architecture du pigeonnier s’adapte au climat local. Ouvert au sud, il est protégé des rafales glaciales du mistral. À l’intérieur, on découvre des niches taillées directement dans le calcaire tendre, chacune offrant un abri à un oiseau qui servait le château durant sa vie comme après sa mort. Les Baux de Provence possédaient en réalité deux pigeonniers creusés dans la roche, l’un à l’intérieur des murailles de la forteresse et l’autre dans la basse-cour extérieure.


Visiteur observant un pilori médiéval en bois exposé dans la cour du Château des Baux-de-Provence, au pied des murailles de la forteresse.
Mathieu Letailleur à la forteresse médiévale Les Baux. Le pilori rappelle aux visiteurs les châtiments autrefois réservés pour des crimes comme le vol ou le brigandage. Cette reconstitution dans le château Les Baux de Provence offre un aperçu saisissant de la justice médiévale.

Justice & défenses cachées

Le Château des Baux-de-Provence servait aussi de siège de justice. Le pilori était un cadre en bois, composé de deux poteaux et de planches, qui emprisonnait la tête et les mains du condamné. Placé sur un passage fréquenté, il obligeait les délinquants à affronter pendant des heures les insultes et les projectiles des villageois. Au Moyen Âge, il était utilisé pour des crimes comme le vol, les rixes ou le brigandage.

Le droit d’ériger un pilori était un privilège des plus hauts officiers, qui détenaient également d’autres pouvoirs comme celui d’infliger la peine capitale, de bénéficier de droits de chasse et de pêche ou encore d’entretenir un colombier. Mentionnés pour la première fois aux Baux de Provence au XIIᵉ siècle, les piloris sont restés en usage dans toute la France jusqu’au XIXᵉ siècle.

Passage souterrain appelé Trou aux Lièvres au Château des Baux-de-Provence, avec entrée taillée dans la roche et panneau explicatif illustré.
Le Trou aux Lièvres était le seul passage menant au château Les Baux de Provence, une route secrète étroitement surveillée par les sentinelles. Tout assaillant qui parvenait à s’y glisser se retrouvait souvent piégé devant une fausse porte, une habile ruse défensive de la forteresse médiévale Les Baux.

Le trou aux lièvres, ou terrier du lièvre, faisait partie intégrante des défenses du Château des Baux-de-Provence. C’était le seul passage protégé du côté est qui conduisait directement au cœur de la forteresse. Ce couloir souterrain débouchait sur le versant opposé de la colline, permettant aux habitants de passer discrètement tout en restant sous la surveillance constante des sentinelles postées dans une galerie en surplomb.

Au XVᵉ siècle, le passage gagna une ruse supplémentaire. Les assaillants qui réussissaient à forcer l’entrée ne trouvaient pas la liberté, mais une fausse porte. Convaincus d’avoir franchi la place forte, ils se retrouvaient en réalité piégés et facilement capturés. Le trou aux lièvres illustre comment Les Baux-de-Provence histoire associe puissance brute et astuces ingénieuses, transformant même les entrées secrètes en pièges pour les imprudents.


Panorama depuis le Château des Baux-de-Provence sur le Val d’Enfer, avec falaises calcaires, végétation des Alpilles et ruines médiévales au premier plan.
Depuis le Château des Baux-de-Provence, le regard vers le Val d’Enfer révèle les falaises calcaires spectaculaires qui ont inspiré légendes et peintres. Ce panorama est l’une des scènes les plus impressionnantes de la forteresse médiévale Les Baux.

Vues & impressions

Ce qui rend le château inoubliable, c’est le paysage lui-même. Depuis les remparts, la vue sur le Val d’Enfer est dramatique, une gorge rocheuse qui aurait inspiré L’Enfer de Dante. De différents points à l’intérieur de la forteresse, on distingue les collines des Alpilles, le delta de la Camargue et la silhouette lointaine du Mont Ventoux.

Nous avons exploré chaque recoin avec l’audioguide et gravi plusieurs belvédères pour prendre des photos. À certains endroits, les pierres, polies par des siècles de pas, étaient si lisses que j’ai hésité, de peur de glisser. De bonnes chaussures sont indispensables ici. Le château est un véritable livre d’histoire à ciel ouvert, où le vent, la roche et la vue racontent l’histoire d’une seigneurie fière qui ne fut jamais vassale.


Les incontournables à faire à Les Baux-de-Provence

Si le château Les Baux de Provence est l’attraction phare, le village médiéval Provence a bien plus à offrir. De l’art immersif dans une vaste carrière aux chapelles paisibles en passant par des activités familiales, le village Les Baux de Provence dévoile un mélange de culture, d’histoire et d’atmosphère qui en fait l’une des étapes les plus enrichissantes des Alpilles.

Spectacle immersif de projection artistique aux Carrières de Lumières Les Baux-de-Provence, avec visiteurs observant des œuvres illuminées sur les murs.
Aux Carrières de Lumières, les immenses parois de l’ancienne carrière deviennent des toiles pour des spectacles immersifs d’art numérique. Chaque année, un nouveau thème transforme Les Baux-de-Provence en l’une des destinations culturelles les plus innovantes des Alpilles.

Carrières de Lumières

Les Carrières de Lumières Les Baux Provence comptent parmi les expériences culturelles les plus originales de France. Installé dans une ancienne carrière de calcaire au pied du village, le site a été métamorphosé en galerie monumentale où l’art se projette sur les murs, le sol et le plafond de pierre. Chaque saison, un thème inédit anime les peintures par la lumière et les accompagne de musique qui emplit les immenses salles souterraines. Les billets Carrières de Lumières sont vendus séparément ou dans un pass combiné avec le château, et il est fortement conseillé de réserver à l’avance en haute saison.

Nous n’avons pas réussi à assister au spectacle lors de notre dernière visite, faute de temps, mais la plupart des voyageurs le considèrent comme incontournable. De nombreux expatriés en Provence y retournent chaque année pour découvrir le nouveau programme, ce qui en fait un rendez-vous clé du calendrier culturel local.

Réserver des billets Carrières de Lumières


Vue panoramique sur le village médiéval Les Baux-de-Provence, avec toits en tuiles et collines calcaires des Alpilles en arrière-plan.
Depuis les hauteurs du château Les Baux de Provence, la vue s’étend sur les toits de pierre du village et les reliefs escarpés des Alpilles. Ce panorama explique pourquoi Les Baux-de-Provence figure parmi les Plus Beaux Villages de France.

Se promener dans le village médiéval des Baux-de-Provence

Le village médiéval Provence des Baux est un véritable plaisir à explorer à pied. Les ruelles pavées et les maisons de pierre offrent l’impression de remonter au Moyen Âge, et une simple promenade dans le village révèle des détails que beaucoup de visiteurs pressés de rejoindre la forteresse manquent.

Parmi les incontournables, on trouve l’église Saint-Vincent Les Baux, en partie creusée dans la roche, la chapelle Saint-Blaise, ornée de fresques médiévales, ainsi que la chapelle des Pénitents Blancs, qui accueille encore des expositions. L’Hôtel de Manville, du XVIᵉ siècle, autrefois résidence d’une puissante famille noble, abrite aujourd’hui la mairie et domine fièrement la place principale.

Chapelle Saint-Blaise et ruelles pavées du village médiéval Les Baux-de-Provence, avec maisons en pierre et ambiance provençale authentique.
La chapelle Saint-Blaise, datant du XIIe siècle, servait autrefois de siège à la confrérie des tisserands et conserve encore aujourd’hui tout son charme médiéval. Tout autour, les ruelles étroites de Les Baux-de-Provence mènent à des maisons de pierre, des chapelles et des recoins cachés qui font du village l’un des Plus Beaux Villages de France Les Baux.

De petits musées enrichissent la découverte du village. La Fondation Louis Jou est l’une des étapes culturelles les plus fascinantes à visiter Les Baux de Provence. Elle occupe l’Hôtel Renaissance Jean de Brion, situé sur la Grand Rue Frédéric Mistral, que l’artiste lui-même a restauré lorsqu’il s’y est installé en 1939. Né en Espagne, Louis Jou (1881-1968) était typographe, graveur, illustrateur et éditeur. Surnommé « l’architecte du livre », il a marqué l’édition moderne par l’alliance entre force créative et perfection technique. Il a collaboré avec des artistes tels que Marquet, Picasso et André Suarès, laissant une empreinte durable dans la culture du XXe siècle.

Après sa mort, la demeure est devenue une fondation dédiée à son œuvre et à l’art du livre. Au rez-de-chaussée, l’Atelier du Livre (inauguré en 2021) se spécialise dans la restauration de manuscrits et archives rares. À l’étage, on trouve la bibliothèque personnelle de Jou, riche de plus de 5 000 volumes allant du XVIᵉ au XIXᵉ siècle, avec une remarquable collection de récits de voyage. Juste en face, son atelier abrite encore trois presses Stanhope parfaitement conservées, utilisées aujourd’hui pour des démonstrations, des ateliers et des stages. La fondation organise aussi des expositions et poursuit la restauration de ses bâtiments historiques, ce qui en fait une étape incontournable pour toute personne passionnée de livres ou d’imprimerie.

Le musée Yves Brayer rend hommage à Yves Brayer (1907-1990), l’un des plus grands peintres figuratifs du XXe siècle. Étroitement lié aux paysages et à la culture méditerranéens, il a représenté la Provence, l’Espagne et l’Italie avec une intensité de couleurs et une richesse de détails remarquables. Le Musée Yves Brayer présente une rétrospective permanente de son œuvre, montrant comment il a su inscrire les scènes de vie rurale, les villages et les marchés dans l’art moderne. Pour les visiteurs, c’est l’occasion de découvrir la Provence à travers les yeux d’un peintre qui en a saisi la lumière et le caractère comme peu d’autres.

Musée des Santons Les Baux-de-Provence, avec vue panoramique sur les falaises calcaires des Alpilles et les maisons du village médiéval.
Le musée des Santons Les Baux présente des figurines de crèche et de l’artisanat provençal dans un cadre villageois surplombant les Alpilles. Marcher sur le chemin de pierre menant au musée est un moment fort en soi, presque aussi marquant que la collection à l’intérieur.

Le Musée des Santons Les Baux propose une expérience très différente mais tout aussi riche. L’entrée est gratuite et la collection couvre plusieurs siècles d’art de la crèche. Parmi les pièces phares, on trouve des figurines napolitaines des XVIIe et XVIIIe siècles, des santons du XIXe siècle façonnés par les carmélites d’Avignon, ainsi que des œuvres des grands santonniers comme Carbonel, Fouque ou Thérèse Neveu.

Les présentations comprennent une crèche provençale illustrant la vie familiale du XIXᵉ siècle, ainsi que la cérémonie traditionnelle des bergers connue sous le nom de pastrage. Les enfants apprécieront la rangée de santons colorés placés à leur hauteur. Le musée a récemment ajouté un grand tableau d’Antoine Serra, représentant la messe de minuit à l’église Saint-Vincent Les Baux lors du réveillon de Noël 1947.

Fenêtre Renaissance sculptée avec inscription « Post Tenebras Lux » aux Baux-de-Provence, à côté des drapeaux français et des remparts du village.
La Fenêtre Renaissance aux Les Baux de Provence porte l’inscription Post Tenebras Lux (Après les ténèbres, la lumière), datée de 1571. Ce détail historique rappelle les bouleversements religieux et politiques qui ont façonné la forteresse médiévale Les Baux et son village.

La Fenêtre Renaissance des Baux-de-Provence, gravée de la devise Post Tenebras Lux (Après les ténèbres, la lumière), est l’un des éléments architecturaux les plus marquants du village médiéval Provence. Construite en 1571, au cœur de l’époque troublée des guerres de Religion en France, la fenêtre reflète l’influence de la Réforme et les fidélités changeantes en Provence. Son travail de pierre raffiné, encadré de colonnes classiques et de motifs sculptés, contraste avec la rudesse de la forteresse médiévale Les Baux qui domine le site.

Quand nous avons parcouru ces ruelles à la fin de l’hiver, nous n’avons pas pris le temps de faire du shopping, préférant flâner et profiter du calme dans le peu de temps qu’il nous restait. Le village sans la foule était d’une grande sérénité.


Visites guidées & Activités en famille

Les Baux de Provence sont parfaitement adaptés aux visites guidées Les Baux. Ces circuits font revivre l’histoire des seigneurs, les sièges et les légendes de la forteresse, tandis que les visiteur·euse·s indépendant·e·s peuvent utiliser l’audioguide disponible au château Les Baux de Provence. Les tours organisés Les Baux depuis Avignon ou Arles associent souvent le village à Saint-Rémy-de-Provence, ce qui permet une excursion d’une journée sans se soucier du transport.

Pour les familles, les catapultes reconstituées et les démonstrations médiévales dans les cours du château sont souvent le clou de la visite. Les enfants peuvent observer ou parfois même participer aux démonstrations montrant le fonctionnement de ces engins. L’art immersif des Carrières de Lumières Les Baux est également accessible et captivant pour les plus jeunes. Arpenter les ruelles étroites, grimper dans les tours et chercher le prochain point de vue transforme le village en terrain de jeu pour les enfants curieux.


Spa & bien-être

Pour les voyageuses et voyageurs qui souhaitent allier visites et détente, Les Baux-de-Provence abritent certains des plus beaux spas des Alpilles. Ces sanctuaires de calme proposent des soins inspirés de la Provence elle-même, faisant d’eux une étape idéale dans un itinéraire. Pour les personnes expatriées, ce sont aussi des lieux où revenir pour un mieux-être saisonnier ou pour se ressourcer le temps d’un week-end.

Baumanière Le Spa est un espace de 500 m² baigné de lumière naturelle et pensé pour une sérénité totale. Le spa s’ouvre sur un patio bordé d’arbres et un jardin aromatique, où tissus légers et bois créent une atmosphère apaisante. Un couloir discret mène à six cabines de soins, certaines dédiées aux thérapies corporelles, d’autres aux massages ou enveloppements. Les soins utilisent les produits d’Une Olive en Provence et de Sisley, allant des soins du visage et du corps aux rituels de hammam, prestations beauté et bassin sensoriel. On y trouve également un espace fitness et une tisanerie pour une pause infusion. Chaque séance est personnalisée, devenant moins un soin qu’un véritable voyage intime vers le bien-être provençal.

Au Spa du Domaine de Manville, 600 m² sont consacrés au bien-être, associant des soins haut de gamme à une approche forte du mode de vie. Le spa utilise sa propre ligne de cosmétiques Domaine de Manville pour les soins du corps et Esthederm pour les soins du visage avancés. Les hôtes peuvent compléter la détente par des activités physiques guidées, telles que pilates, yoga, renforcement musculaire ou aqua training. Chaque année, le spa organise aussi trois programmes bien-être spéciaux combinant soins, yoga, randonnées dans les Alpilles et repas équilibrés préparés par le chef du domaine. Pour les visiteuses et visiteurs, ce mélange de mouvement, de nature et de gastronomie fait de l’expérience un moment unique, enraciné en Provence.

Conseil Les Baux-de-Provence : Ajouter une visite au spa à votre liste d’activités transforme un voyage culturel en expérience holistique. Après une matinée au château Les Baux de Provence ou aux Carrières de Lumières Les Baux, passer quelques heures dans l’un de ces spas d’exception offre l’équilibre parfait entre histoire, paysage et soin de soi.


Golf au Domaine de Manville

Le Golf Domaine de Manville est le premier parcours en France à être certifié Ecocert, conçu en harmonie avec le paysage agricole de la Vallée des Baux-Alpilles. Les fairways suivent les lignes des oliveraies et des murets de pierre, avec des bunkers renforcés par des structures en pierres sèches. Un étang naturel abrite canards, oies sauvages et une espèce protégée de grenouille, tandis que pins, chênes et oliviers encadrent le parcours. Chaque partie se vit en lien étroit avec la terre et les traditions des Alpilles.

Depuis de nombreux trous, on aperçoit les ruines du Château des Baux-de-Provence, rappel constant de l’histoire des Baux-de-Provence qui a façonné cette vallée. En avançant sur le parcours en voiturette ou à pied, on découvre des points de vue ouverts sur les Alpilles et la campagne alentour. Ici, sport, nature et patrimoine se rencontrent, et jouer devient autant une immersion dans le paysage qu’une partie de golf.


Manger, Boire & Acheter Local

L’un des vrais plaisirs de visiter Les Baux de Provence dans les Bouches-du-Rhône est de goûter aux produits qui ont fait la renommée de cette vallée. Le village se trouve au cœur des Alpilles, un terroir réputé pour son huile d’olive AOP Les Baux de Provence et son vin AOP Les Baux-de-Provence. Un après-midi de dégustation huile d’olive Les Baux de Provence ou une visite guidée de cave Les Baux de Provence enrichit la découverte et relie chaque voyageuse et voyageur à des traditions séculaires. Pour les personnes expatriées vivant à proximité, ces dégustations deviennent souvent des sorties régulières, mêlant plaisir de la visite et véritable appréciation du terroir local.

Bouteilles d’huile d’olive AOP Les Baux-de-Provence, exposées pour la vente et la dégustation dans un moulin local.
Les huiles d’olive AOP Vallée des Baux-de-Provence sont réputées pour leurs arômes intenses et leur caractère méditerranéen. La dégustation huile d’olive Les Baux de Provence compte parmi les expériences culinaires les plus authentiques lorsque l’on choisit de visiter Les Baux de Provence.

Huile d’olive & vin

L’AOP Vallée des Baux-de-Provence s’étend sur un paysage unique où oliviers et vignes cohabitent sous la surveillance du château Les Baux de Provence en ruine. Les huiles se déclinent en plusieurs catégories : fruité vert aux notes herbacées et fraîches, olives maturées aux saveurs plus rondes et profondes, et olives de table comme les olives noires ou cassées. Les vins de l’AOP Les Baux-de-Provence couvrent 233 hectares et se distinguent par leur certification 100 % biologique. Onze domaines produisent aujourd’hui des vins rouges, blancs et rosés qui expriment la minéralité sèche des sols pierreux des Alpilles.

Une visite au Moulin Castelas est une introduction idéale. Ouvert chaque jour et proposant des dégustations gratuites, le moulin se trouve au cœur de la vallée sous l’œil protecteur du château. On peut parcourir les oliveraies du Parc Naturel Régional des Alpilles avant de goûter aux huiles pressées sur place. La gamme comprend des fruités verts, des huiles traditionnelles, des assemblages aromatiques ainsi que des olives de table et tapenades qui concentrent l’essence de la cuisine provençale.

Autre adresse emblématique, le Moulin Cornille, fondé en 1685 et devenu aujourd’hui l’un des plus grands moulins de France. Célèbre pour ses huiles primées, notamment l’AOP olives maturées au caractère fruité noir distinctif, Cornille associe méthodes ancestrales et gestion moderne. Depuis 1924, les huiles y sont élaborées selon des techniques traditionnelles, et le moulin bénéficie du prestigieux label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant), gage de son rôle de gardien du patrimoine artisanal français.

Les amateurs de vin ne doivent pas manquer le Mas Sainte Berthe, domaine familial qui produit les trois couleurs de vins AOP (rouge, blanc et rosé), ainsi que de l’huile d’olive et de la tapenade. Le domaine propose un circuit pédestre révélant la géologie de la roche des Baux. Les dégustations sont organisées quotidiennement et des visites guidées peuvent être réservées sur demande.

Tout aussi renommé, le Mas de la Dame est exploité par la quatrième génération de vignerons. Ici, l’agriculture biologique guide la production de vins élégants, accompagnés d’huile d’olive vierge extra AOP et d’autres produits dérivés de l’olive. La cave est ouverte chaque jour pour les dégustations et la vente, avec un accueil sur rendez-vous pour les groupes. Visiter le Mas de la Dame procure un sentiment de continuité, les vignes et oliviers étant cultivés depuis des générations dans ces sols rocailleux, au pied de la forteresse médiévale Les Baux.

Tours recommandés :
Vin, Huile d’Olive et Villages pittoresques (au départ d’Aix-en-Provence)
Vignobles des Alpilles à vélo (au départ de Saint-Rémy-de-Provence)

Conseil local Les Baux-de-Provence : Prendre le temps de déguster à Les Baux de Provence revient à entrer dans une tradition vivante où domaines familiaux, moulins historiques et appellations certifiées entretiennent la terre et partagent son identité avec chaque visiteur.


Terrasse de restaurant située derrière le musée des Santons aux Baux-de-Provence, construite sur les remparts du village médiéval et dominant les Alpilles.
Perché au-dessus des falaises, une terrasse de restaurant se cache juste derrière le musée des Santons Les Baux. D’ici, les convives profitent d’une vue panoramique sur les Alpilles tout en restant à deux pas du cœur culturel du village.

Où manger à Les Baux de Provence

La gastronomie fait partie intégrante de l’expérience de visiter Les Baux de Provence. Le village et ses environs abritent certains des meilleurs restaurants Les Baux de Provence, allant des tables étoilées au Michelin aux terrasses décontractées dominant la vallée. Que vous soyez un voyageur en séjour unique ou un·e expatrié·e explorant les Alpilles, l’éventail d’options permet de savourer aussi bien une cuisine raffinée qu’une assiette provençale conviviale.

L’Oustau de Baumanière est le joyau incontesté. Ce restaurant triplement étoilé Michelin, véritable repère depuis 1945, se situe au pied du village et est désormais dirigé par le chef Glenn Viel. La cuisine y équilibre tradition et créativité, mettant en avant le goût pur de chaque produit. Attendez-vous à des plats tels que le pigeon des Costières, le rouget de ligne à la crème fermière, le Saint-Pierre rôti à la broche, mais aussi des classiques comme l’agneau de lait et un millefeuille devenu emblématique. Ce restaurant attire depuis longtemps têtes couronnées, célébrités et passionné·e·s de gastronomie en quête de l’une des expériences culinaires les plus mémorables de Provence.

À proximité, Baumanière La Cabro d’Or propose une table plus détendue mais tout aussi raffinée. Niché au cœur des roches spectaculaires des Alpilles, l’établissement dispose d’une salle élégante et d’une terrasse ensoleillée. Le chef Michel Hulin s’appuie sur des produits locaux, dont une grande partie cultivée dans les jardins du domaine, et parfume ses plats avec des huiles d’olive de la vallée des Baux. Ici, terroir et créativité s’entrelacent à travers des menus qui valorisent le caractère des fermes et des champs de la région.

Au Domaine de Manville, L’Aupiho arbore une étoile Michelin et revendique une démarche durable. Le chef exécutif Lieven van Aken compose ses menus autour du potager en permaculture du domaine, installé au milieu des oliveraies, mêlant tradition provençale et respect moderne de la terre. Les convives peuvent dîner sous la verrière, sur la terrasse près de la fontaine ou au coin du feu en hiver, faisant de ce lieu une adresse incontournable à chaque saison.

Pour un repas avec vue, La Reine Jeanne accueille les visiteurs depuis 1830. Sa terrasse surplombe la vallée et sa cuisine propose des viandes grillées au feu de bois, des coquillages issus de son vivier et des spécialités de poissons de saison. C’est une table où s’entrelacent histoire séculaire et générosité des Alpilles.

Si vous cherchez quelque chose de plus simple, le Café du Musée sert une cuisine provençale traditionnelle sur une terrasse panoramique ouverte sur la vallée. Plats de saison et spécialités locales en font une halte idéale après une matinée au château Les Baux de Provence ou aux Carrières de Lumières Les Baux.

Lors de notre passage, nous n’avons pas eu l’occasion de manger aux Baux, car nous étions arrivés après le déjeuner. Les effluves de plats qui s’échappaient des ruelles nous l’ont fait regretter par la suite. Le soir, lorsque nous avons fait halte près de l’Étang de Berre, presque tout était fermé. Nous avons fini par partager une pizza à emporter dans le camping-car. C’était savoureux à sa manière, mais comparé à un dîner à l’ombre du château, cela ressemblait à une occasion manquée.

Conseil pour visiter Les Baux de Provence : Pour profiter pleinement de l’expérience, prévoyez de rester jusqu’au soir et réservez une table à l’avance. Dîner aux Baux, c’est savourer une cuisine accompagnée de vues sublimes sur les Alpilles et goûter au terroir qui fait la richesse unique de cette vallée.


Boutique de produits régionaux et d’artisanat aux Baux-de-Provence, installée dans une maison en pierre du village médiéval, avec nougats, gâteaux et spécialités provençales exposés.
Les ruelles pavées de Les Baux-de-Provence sont bordées de boutiques artisanales proposant nougat, pain d’épices et douceurs provençales. Visiter Les Baux de Provence et explorer ces échoppes fait partie du charme du village médiéval Provence, tout comme ses chapelles et la vue depuis la forteresse médiévale Les Baux.

Boutiques & artisans

Dans les ruelles étroites de Les Baux Provence, le village a su préserver son esprit artisanal. Une promenade mène souvent à des boutiques où artisans et producteurs partagent le meilleur de la Provence. Pour les voyageurs, c’est l’occasion de rapporter un souvenir authentique et porteur de sens, tandis que pour les résident·e·s ou expatrié·e·s, ces adresses deviennent des haltes régulières pour trouver des cadeaux et des douceurs de saison.

Maison Brémond 1830 est une référence incontournable de la gastronomie provençale. Depuis sa fondation, la maison sélectionne les meilleurs ingrédients bruts de la région et de la Méditerranée. On y trouve aussi bien de l’huile d’olive AOP Les Baux de Provence, des tapenades, que des truffes, vinaigres balsamiques vieillis de Modène, biscuits artisanaux et confiseries. Chaque produit incarne une identité territoriale précieusement protégée, et les dégustations huile d’olive Les Baux de Provence permettent d’apprécier toute la subtilité des saveurs du sud.

Pour celles et ceux attiré·e·s par le goût riche et terrien de la truffe, Signorini Tartufi est l’arrêt incontournable. La boutique est spécialisée exclusivement dans la truffe, avec plus de 150 références allant des sauces apéritives aux crèmes desserts. Le personnel vous accueille avec une dégustation gratuite et de nombreux conseils pour cuisiner la truffe. C’est à la fois une boutique et une initiation gourmande aux plaisirs provençaux.

Les Baux Couteaux célèbrent un autre savoir-faire. Ici, les artisans fabriquent à la main des couteaux dans leur atelier local, dont le célèbre couteau occitan orné de la croix d’Occitanie. Les manches sont façonnés à partir de bois régionaux ou exotiques, de corne, de pierre, voire de molaires de mammouth fossilisées. Chaque pièce est un outil fonctionnel mais aussi un objet de collection reflétant l’identité régionale.

Pour une touche élégante, La Chapellerie Les Baux s’est installée au cœur du village depuis 2007. Les étagères proposent un large choix de chapeaux et casquettes pour hommes et femmes, allant du Panama et Stetson aux modèles Marzi et Borsalino. Beaucoup de visiteur·euse·s viennent y chercher l’ombre d’un chapeau d’été et repartent avec une pièce de mode intemporelle ancrée dans la tradition européenne.

Enfin, les amoureux·ses de lavande seront séduit·e·s par Elsa Lenthal Lavandes. Artisane et productrice, Elsa a ravivé la tradition provençale du XVIIIe siècle de tisser des fuseaux de lavande, autrefois placés dans les armoires pour parfumer le linge ou offerts aux jeunes marié·e·s comme symbole d’amour et de chance. Chaque fuseau est fabriqué à la main à partir de lavande fraîche et son parfum dure des années. Entre juin et septembre, elle ouvre aussi ses champs pour des ateliers où l’on peut apprendre soi-même l’art du tissage et repartir avec sa création, un souvenir personnel qui relie directement à la terre en contrebas du château Les Baux de Provence.

Faire du shopping à Les Baux-de-Provence, c’est entrer dans des ateliers et boutiques où patrimoine, saveurs et artisanat sont préservés et transmis sous une forme que l’on peut rapporter chez soi et faire vivre à son tour.


Où dormir à Les Baux-de-Provence

Choisir le bon hébergement peut transformer un séjour à Les Baux de Provence en une expérience inoubliable. Ce petit village des Alpilles est entouré d’un mélange de resorts cinq étoiles, de mas provençaux pleins de charme et d’hôtels familiaux accueillants. Que vous cherchiez l’indulgence, le caractère ou la simplicité, chaque hôtel Les Baux de Provence reflète l’équilibre unique entre élégance et authenticité de la région.

Lorsque j’y suis allée, nous n’avons pas dormi sur place. Nous avons poursuivi jusqu’à Saint-Chamas en camping-car, mais au coucher du soleil, j’ai eu l’impression que tout le village s’était vidé. Sans réservation d’hôtel, c’était comme si l’on nous poussait doucement en bas de la colline. Ce silence est magique, mais il m’a rappelé que le vrai privilège est de rester, de se réveiller face à la vue et de regarder la lumière du matin caresser les Alpilles avant l’arrivée des excursionnistes.

Hébergements de luxe à Les Baux-de-Provence

Baumanière Les Baux-de-Provence est une adresse mythique Relais & Châteaux qui marie parfaitement élégance et authenticité provençale. L’établissement propose 53 chambres et suites, toutes décorées individuellement, réparties dans cinq bâtiments historiques (L’Oustau, La Guigou, Le Manoir, Flora et Carita). Les hôtes profitent de trois piscines, d’un spa et de deux restaurants d’exception : le trois-étoiles L’Oustau de Baumanière et le raffiné La Cabro d’Or. Depuis 1945, le domaine est une référence de l’art de vivre méditerranéen, accueillant têtes couronnées, célébrités et générations de gourmets.

Au pied du village, Domaine de Manville est un resort cinq étoiles éco-responsable aménagé dans un ancien domaine agricole. On y trouve des piscines chauffées, un spa, un restaurant étoilé Michelin, un bistrot, un parcours de golf 18 trous, un cinéma et même un club pour enfants. Le domaine abrite un potager agroécologique et des ruches qui fournissent le miel du petit-déjeuner. Séjourner ici, c’est ralentir au rythme des Alpilles tout en profitant de chaque confort moderne.


Hôtels de charme à Les Baux-de-Provence

Le Mas d’Aigret est un hôtel intimiste avec seulement seize chambres, dont deux troglodytiques creusées directement dans la roche. Beaucoup disposent d’un balcon ou d’une terrasse offrant une vue imprenable sur les Alpilles et le Château des Baux-de-Provence. La piscine chauffée, le terrain de pétanque et le restaurant provençal en font une adresse conviviale où l’on savoure la vie locale. Sa terrasse ombragée par des mûriers est un lieu idéal pour dîner face au paysage.

À proximité, Benvengudo est une bastide entourée d’oliviers et de pins. Avec vingt-huit chambres, un grand parc, une piscine chauffée, des courts de tennis et une cuisine raffinée, l’hôtel offre un bel équilibre entre confort et charme provençal. C’est une adresse particulièrement prisée des couples et des expatrié·e·s en quête d’une escapade le temps d’un week-end.

Enfin, Le Mas de l’Oulivie, installé au cœur d’une oliveraie, est un autre favori. Avec vingt-cinq chambres et deux suites, il propose une piscine paysagée agrémentée de rochers, de bulles et de plages en pente douce. Labellisé Hôtels au Naturel et Valeurs Parc Naturel Régional, l’établissement est engagé dans une démarche durable. Pour les voyageur·euse·s souhaitant associer nature et raffinement, c’est un excellent choix.


Hébergements familiaux et abordables à Les Baux de Provence

Le Madaleno est un petit hôtel familial tenu par Cindy et Pierre-Olivier Kieffer. Avec dix-neuf chambres, une piscine chauffée en saison et un restaurant décontracté proposant pizzas et planches à partager, il offre une base conviviale à prix raisonnable. L’ambiance est simple et accueillante, parfaite pour les familles avec un budget limité.

Fabian des Baux propose vingt-cinq chambres, dont des junior suites et une suite familiale, plusieurs avec terrasse ou balcon. Entouré d’oliveraies, il offre de calmes panoramas sur la campagne et une piscine pour les journées d’été. La combinaison de confort et de sérénité en fait une option de milieu de gamme fiable.

À seulement quatre kilomètres du village, le Camping Les Romarins dispose de 141 emplacements privés dans un parc paysager. Chaque emplacement est équipé en eau et électricité, et les infrastructures comprennent une piscine à débordement chauffée, des courts de tennis, des terrains de pétanque et des aires de jeux pour les enfants. C’est un choix pratique pour les familles ou les voyageurs en camping-car, et des réductions comme l’ACSI sont acceptées en basse et moyenne saison.

Que vous préfériez le luxe étoilé Michelin, le charme d’un mas en pierre ou un simple emplacement sous les oliviers, la réponse à la question où dormir Les Baux de Provence dépend de votre budget et du type d’expérience recherché. Passer une nuit ici, c’est vivre le village après le départ des foules, quand le silence des Alpilles et la lueur du château Les Baux de Provence deviennent des souvenirs inoubliables.


Vue panoramique depuis la terrasse du Château des Baux-de-Provence, montrant les ruines médiévales, les jardins et les collines des Alpilles sous un ciel dégagé.
Depuis la terrasse du château Les Baux de Provence, le panorama embrasse les Alpilles, les ruines en contrebas et s’étend jusqu’à la Camargue. C’est l’un des meilleurs spots photo de Les Baux de Provence, particulièrement apprécié des voyageurs qui organisent une excursion d’une journée en Provence.

Plein air et alentours des Alpilles

Les Baux de Provence se situe au cœur des Alpilles, un petit massif calcaire qui façonne le paysage de ce coin de Provence. Au-delà des murailles du château et des ruelles étroites du village médiéval de Provence, la région séduit les marcheurs, les cyclistes et toute personne passionnée de nature. C’est l’une des raisons pour lesquelles le tourisme des Alpilles attire non seulement les voyageurs mais aussi les expatrié·es qui choisissent d’y vivre pour profiter d’un mélange d’histoire, de gastronomie et de vie en plein air.

Courtes randonnées dans les Alpilles

Deux sentiers commencent presque au pied de la forteresse médiévale Les Baux. La randonnée Val d’Enfer traverse une vallée rocheuse spectaculaire, dont le calcaire tourmenté a inspiré artistes et écrivains pendant des siècles. Son nom, la Vallée de l’Enfer, évoque à la fois ses formes étranges et son rôle dans la légende. On dit que Dante y aurait puisé son inspiration pour certains passages de l’Enfer. Une boucle de marche dans la vallée offre des points de vue changeants sur les falaises et sur la forteresse qui domine les hauteurs.

Le sentier du Chemin des Trémaïe est une autre randonnée facile reliant Les Baux de Provence à la voisine Saint-Rémy-de-Provence. En chemin, on traverse des vignobles, des oliveraies et des vestiges romains taillés dans la roche. C’est une promenade douce qui combine paysages et couches d’histoire, accessible aux familles souhaitant passer une demi-journée en plein air.


Observation des oiseaux dans les Alpilles

Les paysages des villages des Alpilles sont à la fois culturels et écologiques. Le massif est classé parc naturel protégé, abritant des espèces d’oiseaux rarement observées ailleurs en France. Les passionné·es d’ornithologie peuvent apercevoir l’aigle de Bonelli, le hibou grand-duc et différentes espèces migratoires nichant dans les falaises et la garrigue. Même un·e visiteur·se occasionnel·le arpentant Les Baux de Provence a de grandes chances de voir des faucons crécerelles planer au-dessus des murailles du château.


Itinéraires à vélo

Pour les amateurs de cyclotourisme dans les Alpilles, la région propose des itinéraires vallonnés à travers oliveraies, vignobles et villages provençaux tranquilles. Les routes serpentent entre murets de pierre et champs parfumés de thym et de romarin. Plusieurs circuits débutent à Les Baux de Provence et forment des boucles autour de Maussane, Mouriès et Eygalières, offrant à la fois exercice et vues constantes sur les montagnes. Pour les expatrié·es ou les visiteurs de longue durée, les balades Alpilles Les Baux à vélo deviennent un moyen d’explorer le terroir à un rythme plus lent, avec des arrêts pour des dégustations dans les moulins et les domaines viticoles rencontrés en chemin.


Vue aérienne sur les champs et oliveraies autour des Baux-de-Provence, avec route d’accès et parking visibles au pied du village médiéval.
En approchant Les Baux de Provence, on traverse des oliveraies et des vignobles des Alpilles. Le village perché est plus facilement accessible en voiture, avec plusieurs parkings situés en contrebas de la forteresse pour voitures et camping-cars.

Se rendre à Les Baux-de-Provence & transports

L’une des questions les plus fréquentes des visiteurs est de savoir comment visiter Les Baux de Provence. Le village est installé au sommet d’un éperon rocheux calcaire dans les Alpilles, ce qui signifie que l’accès est simple en voiture mais qu’il faut un peu plus d’organisation pour y arriver en transports publics. Pour les voyageurs en vacances et les expatrié·e·s à la recherche d’une sortie facile à la journée, connaître les options à l’avance permet d’éviter les frustrations.

Comment aller à Les Baux-de-Provence en voiture

Conduire est la manière la plus simple d’arriver au village. Depuis Avignon, prenez l’autoroute A7 ou A54 en direction d’Arles, puis suivez les panneaux vers Saint-Rémy-de-Provence et Les Baux. Depuis Arles, il faut environ trente minutes par Maussane-les-Alpilles. La route monte doucement dans les collines avant de révéler la forteresse sur son promontoire rocheux.

Le stationnement à Les Baux de Provence est bien organisé, avec plusieurs grands parkings à la base du village. Des panneaux vous guident depuis les routes d’accès. Pour celles et ceux qui se demandent où se garer à Les Baux de Provence, les parkings sont payants mais restent abordables, et ils peuvent accueillir camping-cars et vans. Même en hiver, nous avons trouvé les places limitées, donc en été il vaut mieux arriver tôt le matin. Depuis les parkings, une courte montée à pied mène au village, entièrement piéton.


Se rendre à Les Baux-de-Provence en transports publics

Il n’existe pas de gare à Les Baux-de-Provence. Les gares les plus proches sont Avignon TGV, Avignon Centre et Arles. De là, il faut continuer en bus. L’option la plus pratique est la ligne saisonnière 707, qui relie Arles, Saint-Rémy-de-Provence et Les Baux durant les mois touristiques. En dehors de la saison, les services sont limités, donc les visiteurs sans voiture doivent consulter les horaires avec soin. Pour les expatrié·e·s qui vivent à proximité, le réseau régional ZOU! est utile pour des excursions ponctuelles sans voiture, mais il n’est pas adapté aux projets de dernière minute.


Visites guidées pour découvrir Les Baux-de-Provence

Pour celles et ceux qui n’ont pas de voiture, les visites guidées à Les Baux représentent une solution pratique. Des excursions d’une demi-journée ou d’une journée entière partent d’Avignon, d’Arles et parfois d’Aix-en-Provence. Ces circuits combinent souvent Les Baux de Provence avec Saint-Rémy, les ruines romaines de Glanum ou les Carrières de Lumières Les Baux. Ils évitent les contraintes des horaires et du stationnement tout en apportant le contexte d’un guide. Même si le rythme est plus rapide qu’une visite indépendante, c’est une bonne option pour les voyageurs pressés ou celles et ceux qui préfèrent déléguer la logistique.

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Que vous choisissiez la voiture, le bus saisonnier ou une visite guidée, préparer votre arrivée à Les Baux-de-Provence est essentiel. Perché sur son rocher, le village peut sembler isolé, mais le bon choix de transport en fait une étape facile et mémorable dans les Alpilles.


Ruines du Château des Baux-de-Provence avec murs de pierre percés de fenêtres et panorama sur les rochers calcaires des Alpilles.
Les ruines du château Les Baux de Provence dominent l’éperon rocheux, offrant une vue panoramique sur les Alpilles. Visiter Les Baux de Provence est incontournable dans tout itinéraire, que ce soit pour une demi-journée au château ou une journée entière à explorer le village, les musées et les domaines d’huile d’olive AOP Les Baux de Provence.

Itinéraires pour visiter Les Baux-de-Provence

Bien organiser son temps est essentiel pour profiter des options de visite d’une journée aux Baux. Le village médiéval Provence est compact, mais son château, ses musées et son paysage environnant peuvent facilement occuper plusieurs heures. Pour les expatriés vivant en Provence ou les voyageurs pressés, choisir entre une demi-journée, une journée complète ou une excursion combinée en Provence permet de fixer des attentes réalistes.

Itinéraire d’une demi-journée aux Baux-de-Provence

Si vous n’avez qu’une demi-journée, concentrez-vous sur l’essentiel : le Château des Baux-de-Provence et les Carrières de Lumières Les Baux. Commencez par le spectacle immersif dans la carrière, où des projections donnent vie aux chefs-d’œuvre sur d’immenses parois de pierre. Puis montez au village pour visiter la forteresse, explorer les tours, les machines de siège et admirer les vues sur les Alpilles et la Camargue. Même avec peu de temps, ces deux incontournables révèlent à la fois le drame culturel et naturel des Baux.


Itinéraire d’une journée complète aux Baux-de-Provence

Avec une journée entière, vous pouvez approfondir votre découverte. Après les Carrières et le château, flânez dans le village Les Baux. Visitez les chapelles paisibles comme l’église Saint-Vincent Les Baux et la chapelle Saint-Blaise, admirez l’Hôtel de Manville, et prenez le temps au musée Yves Brayer ou au musée des Santons Les Baux, gratuit. Pour une pause culturelle, la Fondation Louis Jou présente de belles œuvres dans un bâtiment Renaissance.

L’après-midi, sortez du village pour une dégustation huile d’olive Les Baux de Provence ou une découverte du vin AOP Les Baux-de-Provence. Le Moulin Castelas et le Moulin Cornille sont proches et proposent des dégustations libres ou guidées, tandis que le Mas Sainte Berthe et le Mas de la Dame associent vignobles et oliveraies. Ces visites complètent la journée par une immersion dans le terroir de la Vallée des Baux.


Excursions à proximité en Provence

Les Baux s’intègrent aussi parfaitement à un circuit plus large en Provence. À seulement 15 minutes, Saint-Rémy-de-Provence abrite les ruines romaines de Glanum et des lieux liés à Van Gogh. Arles, à 30 minutes, regorge de monuments romains et de marchés provençaux. Pour une expérience plus sauvage, la Camargue se trouve à moins d’une heure de route, avec ses flamants roses, ses chevaux et ses marais salants. Associer Les Baux de Provence à l’une de ces destinations garantit une excursion en Provence variée et mémorable.


Couple profitant d’une visite aux Baux-de-Provence avec panorama sur le village médiéval et les paysages des Alpilles en arrière-plan
La blogueuse voyage Mirela Letailleur de The Travel Bunny avec son mari Mathieu lors de leur voyage à Les Baux de Provence. Depuis les terrasses du Château des Baux-de-Provence, les vues sur les Alpilles et le village médiéval Provence créent des instants inoubliables.

Notre voyage à Les Baux-de-Provence

Nous avons visité en mi-février, faisant de visiter Les Baux de Provence une excursion d’une journée avant de poursuivre vers Saint-Chamas pour garer notre camping-car pour la nuit. Le village était calme, la forteresse médiévale Les Baux balayée par le vent, et en fin d’après-midi, la lumière se déversait en or sur les falaises. La descente depuis la forteresse fut inoubliable. Le soleil était bas sur les Alpilles et le paysage resplendissait.

Que vous consacriez une demi-journée à Les Baux ou que vous l’intégriez dans une boucle plus large à travers les Alpilles et au-delà, le village récompense toujours le temps que vous lui accordez. L’essentiel est d’équilibrer ses trésors culturels avec les paysages et les saveurs qui l’entourent.


Vue sur les Alpilles et les champs d’oliviers à travers une fenêtre en pierre du Château des Baux-de-Provence.
En regardant à travers une arche de pierre du Château des Baux-de-Provence, le panorama s’étend sur les oliveraies et les vignobles des Alpilles. Ce cadre spectaculaire est l’un des points photo les plus prisés pour visiter Les Baux de Provence.

Photographie & meilleurs points de vue Les Baux-de-Provence

Pour toute personne munie d’un appareil photo, les points de vue de Les Baux de Provence sont aussi mémorables que Les Baux-de-Provence histoire. Le village médiéval Provence s’élève des falaises calcaires des Alpilles, créant des belvédères naturels où la lumière et la pierre jouent ensemble. Que vous soyez voyageur·euse en quête de clichés de carte postale ou expatrié·e revenant selon les saisons, les panoramas sont d’une richesse infinie.

La terrasse du château Les Baux de Provence est le point de vue le plus spectaculaire. De là, toute la plaine de la Crau s’étend à vos pieds, avec la Camargue miroitante au loin et le Mont Ventoux visible les jours d’hiver dégagés. Les tours en ruine encadrent le panorama, en faisant l’un des angles les plus photographiés de la région.

Porte d’Eyguieres aux Baux-de-Provence, entrée historique du village médiéval, encadrée par des remparts en pierre et des cyprès.
La Porte d’Eyguières est la principale entrée dans Les Baux-de-Provence, ouvrant sur des ruelles pavées et des belvédères. Passer par ce passage historique donne aux visiteur·euse·s une première impression de l’atmosphère médiévale du village.

Un autre bel endroit est également la Porte d’Eyguières, du XIIIᵉ siècle, l’une des anciennes entrées du village. Depuis cet endroit, on observe les maisons de pierre serrées contre la falaise et le dédale de ruelles pavées qui s’ouvre en contrebas. On y saisit pleinement le caractère médiéval du village sans avoir besoin de grimper jusqu’au sommet. Pour la lumière du matin et des ombres plus douces, c’est l’un des meilleurs points de départ pour une promenade photographique.

Juste à l’extérieur du village, le Val d’Enfer offre une perspective plus singulière. Ses falaises calcaires déchiquetées, tordues en formes étranges, constituent un cadre saisissant pour la forteresse médiévale Les Baux qui se dresse au-dessus. La fin d’après-midi est le moment idéal, quand le soleil couchant colore la roche de teintes dorées et orangées.

J’ai passé du temps à grimper et redescendre pour varier les angles, entre les remparts du château et les recoins cachés du village. La beauté de Les Baux de Provence réside en partie dans la façon dont la lumière se déplace à travers les Alpilles. Revenez au lever du soleil, dans les brumes d’hiver ou au crépuscule estival, et le village révélera à votre objectif de tout nouveaux visages.


FAQ pour visiter Les Baux-de-Provence

Des informations touristiques fiables font une grande différence lorsqu’on prépare un voyage à Les Baux-de-Provence. Beaucoup de réponses trouvées en ligne sont vagues ou dépassées, alors voici un ensemble clair et détaillé qui couvre les questions les plus fréquentes des voyageurs et expatrié·e·s. Vous trouverez des précisions actuelles sur les horaires, les billets, les transports et des conseils pratiques.

Quelle est la meilleure période pour visiter Les Baux-de-Provence ?

La meilleure période pour visiter Les Baux-de-Provence est le printemps (avril-juin) et l’automne (septembre-octobre), quand le climat est doux et l’affluence plus raisonnable. L’été apporte de fortes chaleurs et des rues bondées, tandis que l’hiver est bien plus calme mais peut sembler presque désert. Nous y sommes allés en février et, même si le froid tombait avec le coucher du soleil, la lumière hivernale donnait aux paysages une beauté inoubliable. Les expatrié·e·s apprécient souvent la basse saison pour profiter du village sans la foule des excursionnistes.

Combien coûte la visite du Château des Baux-de-Provence ?

Les billets pour le château Les Baux de Provence commencent à 7 €. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 7 ans et pour les personnes en situation de handicap. Le meilleur rapport qualité-prix est le Pass Baux-de-Provence à 21 € plein tarif, valable 48 heures, qui inclut le château et les Carrières de Lumières Les Baux. Il offre aussi 50 % de réduction sur le musée Yves Brayer. Vu l’ampleur de la forteresse et l’expérience immersive des carrières, c’est un excellent choix pour une journée complète.

Est-ce que Les Baux-de-Provence vaut le détour ?

Oui. Les Baux est officiellement l’un des plus beaux villages de France et il associe une forteresse médiévale Les Baux spectaculaire, des chapelles paisibles, des boutiques d’artisanat et certaines des meilleures huiles d’olive et vins de Provence. Pour les voyageurs, c’est un des joyaux des Alpilles. Pour les expatrié·e·s, c’est une destination où l’on revient volontiers, entre expositions artistiques et récoltes d’olives.

Combien de temps faut-il pour visiter Les Baux-de-Provence ?

Tout dépend de ce que vous souhaitez voir. Une demi-journée suffit pour combiner les Carrières de Lumières Les Baux avec le château. Une journée entière permet de flâner dans les ruelles du village médiéval Provence, d’entrer dans les chapelles, de découvrir l’artisanat local et de faire une dégustation huile d’olive Les Baux de Provence ou du vin AOP Les Baux-de-Provence dans un domaine voisin.

J’y suis allée en février et j’ai passé l’après-midi entre le château et les églises, ce qui m’a semblé suffisant pour une première visite, même si rester plus longtemps m’aurait permis de visiter les musées et de dîner dans le village. Pour un·e voyageur·se en Provence, une journée est idéale. Pour les résident·e·s de la région, mieux vaut étaler la découverte en plusieurs petites visites.

Peut-on aller en voiture à Les Baux-de-Provence ?

Oui. Visiter Les Baux de Provence est plus simple en voiture, par l’A7 ou l’A54 depuis Avignon ou Arles. Les routes sont bonnes et les parkings bien organisés. Si vous dépendez des transports publics, le bus saisonnier n°707 depuis Arles ou Saint-Rémy reste l’option principale, mais les horaires sont limités hors été. Les excursions organisées depuis Avignon ou Arles sont une autre alternative pratique.

Pourquoi Les Baux-de-Provence est-il célèbre ?

Les Baux-de-Provence histoire est riche et fascinante. Le village est connu pour son château médiéval creusé dans la roche, ses panoramas spectaculaires sur les Alpilles et son rôle dans le passé. Les Seigneurs des Baux revendiquaient une descendance des Rois mages, la découverte de la bauxite Les Baux y a eu lieu, et la famille Grimaldi Les Baux-de-Provence de Monaco détient toujours le titre de Marquis des Baux. Aujourd’hui, on y vient aussi pour son Les Baux de Provence huile d’olive AOP et son vin AOP Les Baux-de-Provence.

Le Château des Baux est-il adapté aux enfants ?

Oui, mais les parents doivent garder en tête qu’il s’agit d’une forteresse en ruines, avec des montées raides, des sentiers irréguliers et des points de vue élevés. De bonnes chaussures et une surveillance attentive sont indispensables.

Pour les familles, les grandes machines de guerre reconstituées sont impressionnantes. Les démonstrations saisonnières de trébuchet et d’autres engins captivent les enfants et rendent l’histoire vivante. Les Carrières de Lumières Les Baux sont aussi très adaptées, grâce à leurs projections immersives qui fascinent petits et grands. Les ruelles pavées du village ne conviennent pas aux poussettes, mieux vaut un porte-bébé. Avec un peu de préparation, la visite devient ludique et éducative pour des enfants d’âges variés.

Quels sont les horaires d’ouverture de Les Baux-de-Provence ?

Le village est toujours ouvert, mais le château Les Baux de Provence et les musées suivent des horaires saisonniers, en général de 9h30 à 19h00 l’été, avec des horaires réduits en hiver. Vérifiez toujours le site officiel avant votre venue, car des changements peuvent avoir lieu pour événements ou météo.

Où se garer à Les Baux-de-Provence ?

Il existe plusieurs parkings payants autour de la base du village. Ils accueillent voitures et véhicules plus grands comme les camping-cars. Même en hiver, nous avons mis un certain temps à trouver une place, alors en été mieux vaut arriver tôt. Les parkings sont bien indiqués et à quelques minutes à pied du cœur piéton.

Quels sont les restaurants à Les Baux-de-Provence ?

Les options vont de la gastronomie étoilée Michelin à l’Oustau de Baumanière à la cuisine provençale de La Cabro d’Or et L’Aupiho, sans oublier des adresses plus décontractées comme La Reine Jeanne et le Café du Musée. Même lors d’une simple excursion, cela vaut la peine de rester dîner et profiter du Les Baux de Provence restaurants une fois la foule partie.


Pourquoi vous devriez visiter Les Baux-de-Provence

Une visite à Les Baux de Provence réunit le meilleur des Alpilles. Le Château des Baux-de-Provence, forteresse médiévale, raconte l’histoire des seigneurs des Baux et de leurs ambitions. Les rues du village médiéval Provence, ses chapelles et ses musées transmettent un patrimoine qui semble encore vivant. Depuis les remparts et les terrasses, la vue s’étend sur toute la Provence jusqu’à la Camargue et au Mont Ventoux. Et au-delà de l’histoire Les Baux-de-Provence, la vallée est un paradis pour les gourmets, avec l’huile d’olive AOP Les Baux de Provence, le vin AOP Les Baux-de-Provence et des restaurants étoilés qui célèbrent le terroir.

Pour les voyageurs, c’est l’une des expériences les plus complètes du sud de la France, mêlant patrimoine, culture et paysages en une seule étape. Pour les expatrié·e·s installé·e·s à proximité, c’est un lieu où revenir à chaque saison, en été pour les spectacles immersifs des Carrières de Lumières Les Baux, en automne pour la récolte des olives, en hiver pour le calme de ses ruelles.

Quand j’y suis allée en février, les ruelles étaient paisibles et le soleil projetait une lumière d’hiver limpide sur la pierre. Nous avons parcouru chapelles, cours et remparts avec l’impression d’être dans un musée à ciel ouvert, guidés seulement par le vent et nos propres pas. Les Baux de Provence est inoubliable et demeure l’un des plus beaux villages de France Les Baux à explorer.


À propos de l’auteure

Mirela Letailleur The Travel Bunny

Je suis Mirela Letailleur, auteure de voyage roumaine installée sur la Côte d’Azur et la voix derrière The Travel Bunny. Vivre en France m’a offert l’occasion d’explorer la Provence en profondeur, de ses villes célèbres à ses villages médiévaux Provence comme Les Baux-de-Provence. Mon approche met l’accent sur un voyage pratique, accessible et riche en culture. Je souhaite que mes lecteurs et lectrices aient l’impression de voyager à mes côtés, que je parte en randonnée dans les balades Alpilles Les Baux, que je participe à une dégustation huile d’olive Les Baux de Provence, ou que je cherche les plus beaux points de vue depuis les ruines du château Les Baux de Provence.

Sur The Travel Bunny, je partage des conseils honnêtes et des expériences personnelles pour aider à choisir où dormir Les Baux de Provence, quoi goûter dans les meilleurs restaurants Les Baux de Provence, et comment organiser l’excursion parfaite en Provence. Mon objectif est de donner confiance à mes lecteurs pour profiter de destinations comme Les Baux-de-Provence dans les meilleures conditions, grâce à des récits et des astuces tirés de ma propre expérience.

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